JANVIER AU BENIN

JANVIER AU BENIN

sur le fleuve ouémé : AZOWLISSE

 

je "visite" une école maternelle

 

 

A deux heures de taxi-brousse et de zem de Cotonou, je vais rendre visite à Monique, une amie rencontrée tout d'abord sur les forums de voyage, et ensuite à Avignon, ou nous avons partagé quelques heures.

 

Monique passe quelques mois par an au Benin, à Azowlissé, ou elle a bâtie une maison, et ou elle mène une infatiguable action d'aide.

Parrainage d'enfants (dont les plus agés sont déja à l'université), aide à l'orphelinat, à l'école maternelle.

 

très active, impliquée dans la vie du village, Monique me recevra deux jours dans ce qui sera un jour, avec son amie béninoise Marie-Elyse,  la première "auberge" touristique de cette region exempte de toute structure de ce type.

 

l'orphelinat

 

 l'orphelinat accueille environ 60 enfants, des filles, sauf pour les tout-petits, groupe mixte. les garçons partent ensuite chez les pères;

 

les tout-petits sont une quinzaine de jeunes enfants, dont certains ont perdu leur maman en naissant. ils vont à partir de 3 ans à l'école maternelle du village.

 

les plus grandes des filles sont bien sur scolarisées, et aident aux soins des petits. Elles les lèvent, les lavent, leur donne à manger le matin. Sachant que ces fillettes ont classe dès 7 heures le matin, je m'interroge sur l'organisation qui leur permet de faire face à ces tâches. 

  

 les conditions de vie sont spartiates, mais elles se sont améliorées grâce à l'action de l'association française (monique) : achat de lits pour chaque enfant, de moustiquaires, prise en charge des salaires des femmes du village venant aider aux soins de la vie quotidienne.

 

Cet orphelinat accueille des enfants entièrement orphelins, mais aussi des enfants dont les familles sont en grande souffrance sociale, et quelques jeunes filles menacées de mariage forcé.

 

ma visite ayant lieu à l'heure de l'école, je n'ai pu avoir contact qu'avec le groupe des tout-petits.

 

 

 

se laver les mains après le gouter : 1 bonbon, le gouter !

 

les douches, les lavoirs à linge, ont été installés grâce à l'association.

 

je garderais en souvenir le grand sourire de Moïse (à gauche). Il est spontanément venu vers moi, poisseux du bonbon, un tantinet "moucheux"... , mais comment résister à ce petit bonhomme ?

 

 

Malgré le dévouement des soeurs, le soutien de l'association et d'autres aides, les besoins sont grands : en terme de soutien matériel et financier, en termes de personnel, et la demande affective des enfants me semblent immense.

 

 

 

l'école maternelle

 

 La petite école maternelle est en travaux : on y ajoute un petit bâtiment, qui accueillera les plus jeunes. en attendant, trois sections se partagent une seule et même salle. les grands sont logés dans une autre.

 

comme chez nous, les institutrices animent des temps collectifs, et des "coins-jeux" accueillent les enfants par petits groupes : coiffure, lecture, construction, coloriages.

 

la "gym" chez les grands : course de relais.

 

 

les petits nous chanteront une chanson

 

 

 les enfants déjeunent à l'école. les repas sont servis regulièrement, préparés par des mamans du village appointées pour ce faire, l'association, la directrice de l'école mettant tout en oeuvre pour que chaque enfant mange à sa faim.

 

un gros effort d'éducation porte sur l'hygiène de base : en particulier le lavage des mains, pour lequel des installations, par classe, sont prévues.

 

 

 

 bon, continuons !

 

le village ...

 

 

nous nous balladons dans le village, et comme c'est jour de marché, j'en profite pour m'acheter un pagne. (j'en achèterais d'autres à Cotonou, à Dantokpa, je vous en reparlerais). Après la douche, le soir, s'enrouler dans le léger tissu du pagne est chose délicieuse, et permet de supporter la température.

 

 

maisons d'habitations : la grande majorité des cases du village ont des toits de chaume, ce qui garantit une ventilation naturelle de qualité.

 

pettie "rue" du village 

 

maison et puit

 

 

maison sur le mur de laquelle sèchent les galettes de résidus des noix de palme ayant servies à la fabrication de l'huile rouge, l'huile de palme. Une fois sèches, ces galettes serviront de combustible pour les feux de cuisine.

(A. et moi pensions qu'il s'agissait de bouses de vache, en les voyant en vente à Cotonou ! erreur !)

 

 

 

le forgeron du village : en train de forger une faucille; le soufflet du feu est actionné par la roue de velo.

 

 

un puit

 

 

divinités vaudou, les "gardiens de la nuit"

 

 

 

le marché

 

 

 

 

 

 

 

 

 tissus, fripes, oignons, tomates, "pâtes", pain, bois, vaisselle en métal, en plastique ou en terre cuite, fruits, "herbes", boissons (les "sucreries"), bijoux, sacs, produits de toilettes, voire médicaments sans nom ni même boites, on trouve de tout sur ces marchés haut en ambiance et en couleurs.

 

 les femmes et les hommes sont beaux dans leurs habits traditionnels (pagnes), plein de couleurs et de motifs fantaisie. les tailleurs tirent souvent grand parti de ces motifs pour que habits soient harmonieux.

mais  la "fripe" occidentale est aussi là, bien moche !

 

 

 

 

 

 un peu plus haut vers le fleuve, on trouve le "marché au herbes"

 

ou arrivent de partout les femmes aux corbeilles remplies des différentes "herbes" (épinards et autres) qui sont vendues partout au Bénin et qui servent à préparer la "sauce-feuille" bien connue :) dans les maquis de la capitale.

dans l'après-midi, les "bachés" (camions bachés) des grossistes viennent ramasser la marchandise.

 

 

corbeilles d' "herbes".... bassines : mais comment font-elles pour porter ainsi sur leurs têtes ces fardeaux ? ces femmes ont une allure majestueuses, dignes, un port de tête inconnu en europe.

 

 

 

 

 

arrivée des femmes au "marché aux feuilles"

 

 

 

 

Ballade sur le fleuve

 

 

pêcheurs sur les rives d'un bras de l'ouémé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeune pêcheur à qui nous avons acheté sa pêche du jour.

 

 

vie du fleuve .... 

 

 

voilà, je quitterais l'Ouémé et Azowlissé en y laissant Marie-Elyse et ses fils avec émotion.

4 sympathiques jeunes gens, dont trois sont déja soit à l'université, soit dans des formations post-bac, le plus jeune venant d'entrer en 5°. Marie-Elise est la directrice de l'école maternelle.

 

 

 

 

 

A un de ces jours, peut-être ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 



13/02/2011
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